Le protoxyde d’azote ou N2O est un gaz à effet de serre 300 fois plus impactant que CO2 . Les émissions de gaz à effet de serre des systèmes d’épuration sont très mal estimées :
IPCC = 0,035 % N Mesures à Paris = 2.5-5 %N
soit
5% de l’émission de CO2 des transports
4 milliards de Km parcourus en auto / an
Les déplacements annuels de 400 000 hab
1,5 millions d’AR Avion Toulouse-Paris / hab
Objectifs scientifiques et techniques du projet N2O Track
- Acquérir une base de données fiable sur les émissions de N2O dans les installations d’épuration des eaux, en particulier les moins référencées (biofiltres)
- Estimer la contribution des systèmes d’épuration aux émissions globales françaises (IPCC)
- Comprendre les voies de production microbiennes par nitrification et dénitrification, et leurs interactions
- Modéliser la dynamique de ces émissions
- Développer et tester des méthodes de contrôle pour minimiser ces émissions en valorisant des capteurs innovants
Fiche d’identité du projet
Analyse et réduction des émissions de N2O dans les procédés biologiques de traitement des effluents
Projet porté par le LISBP–INSA, IRSTEA, IEES–UPMC, ECOBIO-UR, SIAAP, Biotrade
Le projet de recherche N2O Track a débuté en novembre 2015 et pour une durée de 4 ans. Labellisé par le Pole EAU, le coût total est de 1 959 174 € dont d’Aide ANR: 536 680 €